Si l'on en croit certains experts, le mobile learning n'en serait encore sur le marché qu'à un stade d'expérimentation. "Cela fait longtemps qu'on en parle, mais il n'existe que peu d'exemples concrets", précise Patrick Galiano, manager e-learning chez Cegos. Plus que les smartphones, ce sont les tablettes qui permettent d'envisager le mobile learning sous son meilleur jour, à travers une meilleure ergonomie et un travail de développement souvent moins long de la part des éditeurs.
En entreprise, les comportements des apprenants s'en trouvent aujourd'hui modifiés."Les gens vont se former par petits bouts. Nous sommes sur une nouvelle manière de se former qui correspond plus au mode de fonctionnement dans lequel nous vivons aujourd'hui, avec une séparation moins grande entre vie professionnelle et vie privée, notamment chez les jeunes collaborateurs", explique Elodie Primo, cofondatrice de MindOnSite.
Pourtant, s'il vient répondre à de nouveaux comportements, le mobile learning doit également s'inscrire dans des processus de formation plus généraux pour être pleinement efficace. "Le fond de la formation est tout de même très lié à la manière dont on met en place les dispositifs et les moyens qu'on leur donne. Le mobile learning ne vient pas changer le fond mais il permet des choses plus agréables, plus relax", constate Nadia Nardonnet, directrice générale du cabinet Bernard Julhiet à Paris.