MEDIAplus eLearning présente la particularité d’offrir un apprentissage dans l’environnement réel des suites bureautiques (Microsoft Office) installées sur le poste de travail du collaborateur, au contraire de ses concurrents qui ont opté pour le principe de la simulation.
Casino a considéré qu’il s’agissait là d’un avantage, quand d’autres entreprises pourraient y voir un inconvénient. Le débat est ouvert depuis des années, chaque partie pouvant faire valoir des arguments raisonnables. C’est le client qui décide in fine en fonction de critères qui prennent en compte sa propre organisation. Il est bien qu’il puisse trouver les deux options sur le marché.
Par ailleurs, MEDIAplus eLearning intègre un accompagnement sous forme de tutorat à distance en partie automatisé. Pour Guy Boudarel, Directeur de la Formation du Groupe Casino, cette dimension d’accompagnement individuel des apprenants est indispensable : « Avec l'expérience, nous avons constaté que nous avons un bien meilleur résultat lorsque l'apprenant est suivi pendant sa formation ».
Ce « distanciel tutoré » répond bien au fort accroissement des demandes de formation. La mobilisation accrue du DIF est sans doute, au moins en partie, une réponse des salariés à la crise : j’utilise mon droit pour me former, ça peut être utile.
La formation présentielle semble incapable de supporter de telles métriques : les 220 000 collaborateurs (75 000 en France) de Casino sont géographiquement dispersés, les demandes de formation sont atomisées à proportion de l’individualisation des droits… Le choix du eLearning est contraint, surtout quand on affiche la louable ambition de servir le maximum de demandes.
La filiale Campus Casino est chargée de faire vivre le dispositif en proposant des solutions diversifiées, qui peuvent aussi intégrer des briques présentielles. Chaque responsable d’entité est libre de constituer son « panier » pour adapter la formation au contexte et besoins locaux.
On retiendra la volonté exprimée par le Directeur de la formation de passer les formations réalisées en eLearning de 10 à 40 voire 50% du total des actions de formation, à plus long terme, en s’appuyant notamment sur l’intérêt et les facilités des futurs embauchés provenant de la génération « digital natives ».