D’autant plus que les médias se font l’écho d’une prochaine sortie de crise (Ah ?). Prenant le contre-pied de leur propre sinistrose d’il y a un an, alors que la situation sur le terrain ne semblait alors pas toujours si catastrophique.
Que faut-il croire ? Vraisemblablement que la crise financière est terminée (transformée en cette longue maladie de l’endettement public et d’une traite tirée à perte de vue sur nos enfants). Que l’on entrevoie le « bout du tunnel » de la crise économique… sous réserve que la crise sociale qui bat son plein ne prenne cette amélioration à revers.
Que faut-il faire ? D’abord preuve de stoïcisme : faire ce que doit, advienne que pourra !
Ce qui commence, pour les entreprises et les fournisseurs de solutions eLearning, par la démonstration auprès des décideurs que la formation à distance permet de « gagner sur plusieurs tableaux » : une formation plus efficace, pour un plus grand nombre de salariés, au service de compétences qui feront la différence, à un coût inférieur à celui de la formation habituelle.
Démonstration ?... Et si l’on en profitait pour forger les outils de celle-ci – ce calcul du ROI, par exemple – qui font cruellement défaut… Et si les promoteurs du eLearning et de la formation mixte, dans les entreprises comme chez les fournisseurs, en profitaient pour construire finement l’argumentaire susceptible de convaincre le top management « d’y aller » ?
Façon de sortir la formation du ghetto doré où elle se complaît parfois, pour embrasser les problématiques du temps ?
Michel Diaz