Nadia Nardonnet, Directrice générale Iprogress
Nadia Nardonnet : Vous avez raison… Nous devrions communiquer plus fréquemment, en particulier sur les beaux projets que nous confient les plus grandes entreprises françaises, à commencer par la SNCF, La Poste, Atos ou Renault…
C’est une des raisons – pas la seule ! – pour laquelle j’ai récemment pris la direction d’iProgress.
eLearning-infos : Après être passée par le secteur du logiciel et du dessin animé ?
NN : Ce qui caractérise mon parcours, et qui a été jugé comme intéressant par la direction du groupe, c’est justement cet éclectisme, toutefois caractérisé par une constante… Que ce soit dans le secteur du logiciel, avec l’éditeur ADA à Boston, du dessin animé ou des médias, notamment dans le domaine du sport avec le lancement de « Sport à Londres » en 2006, il s’agit à chaque fois de management international dans un monde au croisement de la communication et de la technologie… Un monde auquel iProgress appartient pleinement !
eLI : Justement, quels sont les points forts de l’entreprise dont vous venez de prendre la direction ?
NN : Il me semble absolument nécessaire d’insister sur l’appartenance d’iProgress à l’un des tout premiers groupes de conseil spécialisés dans la gestion du capital humain. Bernard Julhiet Group est une véritable institution, une marque reconnue des grandes entreprises.
Pour de bonnes raisons : nous disposons de toutes les compétences qui permettent d’offrir l’ensemble des services dont les entreprises ont besoin dans la gestion de leur capital humain.
Cela se traduit, pratiquement, par notre capacité à conduire des projets portant par exemple sur un déploiement des compétences clés, en mobilisant toutes les expertises nécessaires logées dans les différentes filiales du groupe.
iProgress prendra toute sa place dans cette démarche, dans le registre qui est le sien : celui des nouvelles technologies appliquées à la formation, et plus particulièrement de la mise en place de dispositifs eLearning étudiés pour chaque client. Ce que révèle déjà la structure de notre équipe de 30 collaborateurs qui se partagent équitablement entre les domaines de la technologie, de la méthodologie en création de contenus, du déploiement de dispositifs …et du marketing qu’il ne nous faut pas oublier !
eLI : Parlons de technologie… iProgress est connu pour sa solution de formation à distance au poste de travail ?
NN : C’est encore l’un de nos points forts : nous sommes l’un des leaders dans ce secteur d’activité. Nous disposons en effet d’une offre de formation au poste de travail en ligne qui répond aux attentes du marché : ces formations sont individualisées à partir d’un diagnostic préalable, elles se déroulent sous forme de séquences d’une demi-heure environ, dans le cadre d’un parcours qui prend en compte les spécificités métier… Elles sont de plus tutorées, ce qui renforce la motivation des apprenants et leur assure la réponse à leurs questions les plus pointues.
Nous continuons de développer cette offre, qui a de beaux jours devant elle, parce que les entreprises nous demandent souvent de la « customiser », et parce que les postes de travail évoluent sans cesse.
Mais je voudrais insister sur le fait que c’est loin d’être la seule activité d’iProgress. Notre métier reste avant tout celui de l’accompagnement et du déploiement de solutions de formation ou de conduite du changement à grande échelle. Métier où nous mobilisons nos savoir-faire et nos technologies : déploiement de LMS, d’Intranet, génération de campus électronique ou de portail…
Mon but pour iProgress, c’est de renforcer son intégration dans Bernard Julhiet Group, pour tirer parti des expertises des sociétés soeurs, et pour leur montrer ce que peut être notre valeur ajoutée dans leurs propres projets clients.
eLI : Quel regard portez-vous sur le marché du eLearning ?
NN : C’est un marché qui s’est beaucoup professionnalisé. La maturité de la demande est réelle, particulièrement chez les grandes entreprises. Du coup, nous sommes consultés de plus en plus souvent sur des projets d’envergure touchant aux compétences stratégiques.
En même temps, ce changement se fait dans l’ordre, sans précipitation : les choses ne vont pas aussi vite qu’on voudrait bien parfois nous le faire croire !