Le marché existe bel et bien, ce qui n’était pas d’une grande évidence. L’offre et la demande convergent progressivement. Avec une conviction partagée : l’apport du Serious Game consiste dans la possibilité de multiplier les erreurs, voire d’endosser des rôles différents, dans un univers souvent immersif mobilisant les leviers du jeu pour maintenir l’intérêt de l’apprenant. La logique tient du « learning by doing », cher aux anglo-saxons.
Du Serious Game, il y en a pour tous les goûts, et toutes les bourses. « De 20.000 à 300.000 euros » a-t-on entendu lors d’une récente conférence sur le sujet. Cette nouveauté est un facteur clé dans le développement attendu du marché : le serious gaming est devenu accessible aux PME, comme à la multiplication des essais dans les grandes entreprises.
L’apparition de Serious Games sur étagère, dont le modèle économique s’inspire des modules eLearning génériques, comme le développement de générateur de jeux, vont dans le même sens.
Le chemin reste semé d’embûches… Et les PC de 5 ans d’âge qu’on trouve encore dans beaucoup d’entreprises devront laisser la place à des machines plus puissantes pour « jouer » .
Mais il n’y a plus guère de doute aujourd’hui quant au sérieux du Serious Game !
Michel Diaz