Quelque chose se dessine depuis peu, à travers des propos tenus çà et là dans les séminaires ou les médias spécialisés : « le eLearning, ça ne marche pas ! »
La double promesse du eLearning, c’est celle d’une optimisation (réduction) des coûts de formation et du renforcement de l’efficacité de celle-ci.
Dans le cas où le eLearning est mis en œuvre au principal sinon au seul motif d’optimiser les coûts, il ne faut guère s’étonner que « ça ne marche pas »… Car on est alors tenté de mégoter sur tous les « coûts », y compris sur ceux de la qualité des contenus, de l’accompagnement des apprenants ou de l’implication des managers… sans même parler de celui d’une réflexion approfondie sur les conditions de mise en œuvre pratique dans l’organisation.
Le eLearning doit aussi – surtout ? – renforcer l’efficacité de la formation : plus de salariés formés, plus rapidement, pour une montée en compétence elle aussi plus rapide au poste de travail, avec un meilleur contrôle des acquis… non pas dans la seule dimension d’autoformation synchrone, mais au contraire dans le cadre d’une approche « multicanal-mutimodal ».
Evidemment, ce n’est pas simple ; évidemment, cela mobilise l’intelligence collective…
Mais le jeu en vaut la chandelle, comme en témoignent les nombreux exemples où le eLearning « ça marche » !
Michel Diaz