eLI : Fēfaur vient de publier l’édition 2010 de son Benchmark LMS. Quels sont les apports par rapport à la précédente version ?
AD : Les apports sont de plusieurs nature. D’abord nous avons élargi le panel des plateformes LMS étudiées, elles sont maintenant au nombre de 12.
On y trouve l’étude actualisée des 7 plateformes de l’édition 2009 : Cornerstone OnDemand, eLearning Manager (e-doceo), MOS Chorus (MOS), Saba LMS, TotalLMS, Syfadis LMS et WBT Manager.
Nous avons ajouté 2 plateformes françaises que leurs performances techniques et commerciales rendent éligibles : Epistema LMS et OnlineManager (OnlineFormapro), ainsi que SAP Enterprise Learning (SAP) et learn[at]com, qui figurent souvent en short list des appels d’offres des grandes entreprises, la première parce qu’elle émane d’un leader mondial des SIRH et la seconde parce qu’elle est bien implantée dans les filiales américaines de grandes entreprises françaises. Enfin nous avons retenu un outsider, Certpoint Systems, parce qu’il a su s’imposer chez L’Oréal et fait état de grandes ambitions sur le marché français…
eLI : Le principe est toujours le même : une analyse détaillée et comparée ?
AD : Oui… Le Benchmark LMS Fēfaur 2010 se veut résolument utile à toute entreprise qui envisage de se doter d’un LMS ou de remplacer celui qu’elle utilise.
Les grilles d’analyse permettent de comparer les 12 solutions dans divers registres : le périmètre fonctionnel, bien sûr, les services apportés par l’éditeur et ses partenaires, les références clients, la politique de prix… Ces grilles vont permettre à l’entreprise de choisir les 4 à 6 plateformes qui figureront en short list de son appel d’offres.
Dans un deuxième temps, elle pourra s’informer des possibilités et des limites de chaque plateforme dans les volets détaillés qui contiennent aussi - c’est une nouveauté - des copies d’écran permettant au lecteur de se faire une idée de l’interface utilisateur et de la philosophie produit de chaque fournisseur.
Enfin, nous avons rappelé quelques éléments de méthode dans le lancement et le process d’un appel d’offres LMS.
Cette volonté que nous avons de proposer un outil résolument utile a rencontré un écho très favorable si l’on en croit les précommandes 2010 et le nombre et la qualité des entreprises clientes du Benchmark LMS Fēfaur… Je pense par exemple à ALCAN, CARTIER, CEGOS, LAFARGE, LOUIS VUITTON MALLETIER, LE MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, LA RATP, RODHIA, TOTAL ou L’UIMM…
eLI : Quelles sont les meilleures plateformes ?
AD : Toutes celles qui figurent dans le Benchmark LMS Fēfaur sont assurément d’excellentes plateformes ! Par ailleurs nous avons pris en compte la capacité des éditeurs à servir valablement leurs clients dans la durée, car l’implémentation d’une telle plateforme est une aventure de longue haleine…
Il est difficile pour ne pas dire plus de dresser un classement des meilleures plateformes dans l’absolu. Devant la diversité des entreprises, PME ou grandes entreprises, locales ou globales, devant la diversité de leurs attentes, chaque éditeur de plateforme LMS est à même de tirer son épingle du jeu… d’autant, comme nous le disions, que le choix ne porte pas seulement sur les fonctionnalités de la plateforme, mais aussi sur la qualité de la relation avec le fournisseur, la clarté de son modèle de tarification, sa capacité à proposer la plateforme en mode SaaS…
eLI : Justement, quelles sont les évolutions marquantes de ce secteur du logiciel depuis un an ?
AD : Le SaaS confirme son fort développement, à travers la croissance des éditeurs spécialisés dans cette approche et la part grandissante des revenus SaaS chez les autres éditeurs. Ce mode, qui consiste pour simplifier en un abonnement de l’entreprise à un service complet incluant l’hébergement et le support technique, est en phase avec la volonté des entreprises de faire simple, rapidement, à moindre coût, tout en préservant la possibilité d’évoluer en même temps que les besoins.
Une autre confirmation : les éditeurs préparent leurs plateformes à la convergence en cours entre la formation et la gestion des talents, les entreprises souhaitant mettre toujours plus de cohérence entre la formation et les process RH touchant au recrutement, à la gestion des compétences, des carrières, des plans de succession… Les fusions-acquisitions récentes - l’achat de learn[at]com par Taleo ou de Softscape par SumTotal - sont à ce sujet très explicite.
Il en va de même avec le «collaboratif formation» : le support des communautés d’apprentissage ou de pratique, des blogs, wikis… La plupart des éditeurs sont prêts à répondre dès aujourd’hui aux attentes des entreprises françaises, même si celles-ci sont en retard sur leurs homologues anglo-saxonnes.
Pour en savoir plus : Benchmark LMS Fēfaur