Parmi les 1000 cadres environ qui ont été interrogés en ce début d'année, 38% considèrent que leur entreprise se doit d'être présente dans les principaux réseaux sociaux (cités l'incontournable Facebook, Twitter) : question d'image interne / externe. Belle percée d'une approche qui existe tout juste depuis quelques années… Le temps s'accélère. Et les entreprises ne sont pas en reste, qui sont déjà 27% à utiliser les réseaux sociaux.
A noter : ce sont les cadres de moins de 35 ans et/ou les plus diplômés qui sont les plus favorables à l'utilisation des réseaux sociaux… Convaincre les autres risque d'être plus ardu.
Les réseaux sociaux sont amenés à bouleverser le paysage de la communication dans l'entreprise. Premier visé : l'email qui pourrait être remplacé par la messagerie instantanée, comme l'annonce Thierry Breton, Président d'Atos, dans une récente interview - il s'agit de pouvoir répondre immédiatement, et non en différé, à la demande qu'on vous fait… Du coup, blogs ou forums pourraient à leur tour prendre un coup de vieux !
Application importante dans la relation clients : 38% (respectivement 36%) des cadres interrogés ont ou envisagent d'utiliser les réseaux sociaux dans la conquête (respectivement la fidélisation) des clients.
Autres domaines qui seront touchés par les réseaux sociaux : les RH, avec la Gestion des Talents ou la communication interne - on voit bien l'intérêt que l'entreprise peut y trouver dans l'identification et le partage de ses expertises, ou encore formation ou la gestion de la mobilité.
Les freins demeurent néanmoins, notamment en matière de contrôle : une écrasante majorité de 80% des répondants considérant que les réseaux sociaux doivent être l'affaire de quelques-uns seulement dans l'entreprise… Ce qui est contradictoire avec le principe même de réseau social (on n'en a jamais fini avec les lignes Maginot).
La question, pour l'entreprise, n'est plus d'y aller ou pas… Mais de choisir soigneusement son angle d'attaque (les projets, leur valeur) et d'expérimenter… en limitant les risques.