2,5 jours : il n'en fallait pas moins pour accueillir la foule des visiteurs intéressés par l'évolution d'un marché en croissance de 25% par an. Une croissance qui n'est certes pas due au hasard… Du côté de la demande, la pression s'accentue ; les entreprises, grandes et moins grandes, s'y sont mises… Celles qui ont tardé veulent monter dans un train dont l'allure accélère : il est encore temps. Les autres, qui ont reconnu tout le mérite de la formation à distance, continuent de développer le eLearning, d'autant plus facilement que les projets réussis ont fini de rassurer les Directions d'entreprise…
Si les visiteurs ont été à la fête, que dire des exposants !? Mis à part quelques moments de (relative) tranquillité qui leur ont permis de souffler, les stands n'ont pas désempli… (Les carnets de commande devraient suivre). Au point qu'on n'hésitait plus à poser la question fatidique "comment ça se passe ?"… Réponse invariable : "on est satisfait !"
Autre inconnue avant le salon : quel succès rencontreraient les conférences spécifiquement dédiées au eLearning, alors que leur nombre était passé à 6. Qu'il s'agisse de la généralisation du Blended Learning, de la stratégie de contenus, des plateformes LMS ou des Serious Game, tous les thèmes ont trouvé preneur.
Et au-delà, à en croire le nombre de participants n'ayant pas trouvé place assise… Mieux : la dernière conférence sur le eLearning 2.0 a connu une affluence maximale, preuve des bouleversements qui travaillent le secteur de la formation - formateurs et Départements Formation semblent désireux de saisir des opportunités qu'on n'avait pas rencontrées depuis de nombreuses années.
Le constat est sans appel : eLearning Expo s'est hissé au premier rang des salons européens ; il fera avant longtemps jeu égal avec Learning Technologies, son homologue au Royaume-Uni.
Le constat est heureux : avec eLearning Expo, Paris dispose de l'événement international dont la France avait besoin… Aux organisateurs de poursuivre dans cette voie et d'aider ainsi l'ensemble des acteurs français à jouer leur partition dans le concert international du eLearning.
Michel Diaz