"Cloud" pour nuage, pour Internet : les systèmes d'information (hardware+software+services) encore largement installés sur les serveurs des entreprises migrent peu à peu vers le cloud… Ce mouvement vaut pour un nombre croissant de domaines fonctionnels, même si les entreprises commencent par clouder les applications non critiques, telles que la plateforme LMS…
À en croire les chiffres du CEBR (source : www.strategiescloud.fr), ce mouvement pourrait bien se muer en une véritable ruée : bénéfices attendus pour les 5 économies (Allemagne, France, Italie, Espagne et Royaume-Uni) : 763 milliards d'euros entre 2010 et 2016 ! La France tire son épingle du jeu, bon 2ème d'une course qui lui attribue un gain potentiel de 162 milliards d'euros…
Voilà qui devrait réjouir les pouvoirs publics qui marquent un vif intérêt pour la place que la France pourrait jouer dans la "cloud economy". D'autant que ces gains s'accompagnent sur le papier (du CEBR) de la création de 2,4 millions d'emplois (solde net des emplois créés / emplois détruits, directs et indirects) pour l'ensemble des pays étudiés.
Formation des gains ? Création de nouvelles activités économiques, développement de ce qui existe, optimisation des coûts. Sur ce dernier point, on l'admettra dans le champ restreint des plateformes de Gestion des Talents et de la Formation : le SaaS permet d'importantes économies d'exploitation (communément de 30 à 50%) par rapport à une solution licence.
Principaux gagnants : les secteurs de la distribution, du commerce et de l’hôtellerie (233 milliards d’euros) puis de la banque/assurance (183 milliards d'euros) et du secteur public (administration, éducation, santé) (112 milliards d'euros), le secteur public prenant la pole position pour la création d’emplois (801 000).
Ces chiffres peuvent laisser songeur ? Il est indéniable que l'avenir du cloud semble radieux.
Michel Diaz